Numéro 17
Janvier, février, mars 2020
édition brochée, 218 illustrations et photographies, couleur, papier couché 120 g, format 19x25, 112 p.
44 €
Revue d'études des doctrines et des méthodes traditionnelles
Cahiers de l’Unité
NOTES
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Vishuddhânanda Paramahansa, le guru de Gopinâth Kaviraj. Ce guru tantrique était connu sous le nom de Gandha Baba, le « saint parfumé ».
Mâ Ânandamayî Mâ en samâdhi
Emplacement des centres subtils dans l’être humain selon la tarîqa Naqshbandiyya-Mujadiddîyya (Shahnâz Salâmi, « Évolution et cheminement d’un ordre mystique musulman dans le soufisme indien », La revue de Téhéran, n° 103, juin 2014)
Mme Bettina Bäumer
1. Comme il l’a dit lui-même lors d’un entretien, son voyage s’inscrivait dans le sillage d’une certaine tendance de cette époque qui toucha la jeunesse occidentale. Dans les années 60, un mouvement contestataire, qualifié par les sociologues de « contre-culturel », prit une grande ampleur au sein du monde moderne et en réaction contre lui. À la fin des années 70, ce mouvement, dénué de véritables principes, devait finir par s’intégrer naturellement au monde qu’il avait apparemment combattu pour apparaître, en définitive, comme une de ses nouvelles composantes anti-traditionnelles. Il fut d’ailleurs, entre autres choses, à l’origine du courant néo-spiritualiste apparu dans le monde occidental au début des années 80 et désigné sous le nom de New Age. Pour comprendre à quoi ce mouvement et ses conséquences correspondent, on pourra se reporter aux chapitres XXIV (« Vers la dissolution ») et XXXII (« Le néo-spiritualisme ») du Règne de la Quantité et des Signes des Temps.
Principalement entre la seconde partie de la décennie des années 60 et la première des années 70, ce mouvement a favorisé une certaine prise de conscience de l’importance des civilisations orientales, et celle de l’Inde en particulier. Il a ainsi conduit des centaines de milliers de jeunes Occidentaux à se rendre en Orient. L’absence de principes intellectuels et l’incapacité à se défaire des idées modernes occidentales n’ont pas permis que ce contact extérieur produise des conséquences positives dans l’ordre traditionnel. Ce qui était quelque peu prévisible dès lors qu’il s’agissait d’un mouvement de masse. Le libre accès à différentes drogues en Orient, à cette époque, mit fin aux dernières possibilités qui auraient pu éventuellement en émerger. C’est-à-dire que le nombre de ceux qui, entrainés par ce mouvement, ont pu finalement s’en détacher pour retrouver le véritable esprit traditionnel au contact de l’Orient, fut particulièrement infime.
2. Voir son site : www.anuttaratrikakula.org