Numéro 17
Janvier, février, mars 2020
édition brochée, 218 illustrations et photographies, couleur, papier couché 120 g, format 19x25, 112 p.
44 €
Revue d'études des doctrines et des méthodes traditionnelles
Cahiers de l’Unité
Compte-rendu
HiRaM
Le Mystère de la Maîtrise et les origines de la franc-maçonnerie
David Taillades
NOTES
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1. René Guilly (1921-1992), Eques a Latomia Universa au Rite Écossais Rectifié, alias Sâr Athanasius Indagator dans le Martinisme, fut le directeur de la revue Renaissance Traditionnelle de 1970 à 1992 sous le nom de René Désaguliers. De même que le choix de son pseudonyme et ses liens avec le Martinisme invitaient déjà à se demander ce que représentait exactement pour lui l’esprit traditionnel dont il se réclamait, on peut s’interroger sur la véritable nature de l’idéologie que Guilly a instillé à l’orientation de la recherche historique dans la Maçonnerie ; surtout si l’on doit considérer M. Roger Dachez – qui a pris sa succession à Renaissance Traditionnelle – comme son héritier intellectuel.
2. M. Geay est également l’auteur de Mystères et significations du temple maçonnique, Paris, 1999.
3. Cf. Marie-Luce Demonet-Launay, « Le nom de Bacbuc », Bulletin de l’Association d’étude sur l’humanisme, la réforme et la renaissance, n° 34, 1992.
4. Rappelons que l’incantation « contrairement à la prière, n’est point une demande, et même elle ne suppose l’existence d’aucune chose extérieure (ce que toute demande suppose forcément), parce que l’extériorité ne peut se comprendre que par rapport à l’individu, que précisément il s’agit ici de dépasser ; elle est une aspiration de l’être vers l’Universel, afin d’obtenir ce que nous pourrions appeler, dans un langage d’apparence quelque peu “théologique”, une grâce spirituelle, c’est-à-dire, au fond, une illumination intérieure qui, naturellement, pourra être plus ou moins complète suivant les cas. Ici, l’action de l’influence spirituelle doit être envisagée à l’état pur, si l’on peut s’exprimer ainsi ; l’être, au lieu de chercher à la faire descendre sur lui comme il le fait dans le cas de la prière, tend au contraire à s’élever lui-même vers elle. Cette incantation, qui est ainsi définie comme une opération tout intérieure en principe, peut cependant, dans un grand nombre de cas, être exprimée et “supportée” extérieurement par des paroles ou des gestes, constituant certains rites initiatiques, tels que le mantra dans la tradition hindoue ou le dhikr dans la tradition islamique, et que l’on doit considérer comme déterminant des vibrations rythmiques qui ont une répercussion à travers un domaine plus ou moins étendu dans la série indéfinie des états de l’être. » (Aperçus sur l’Initiation, ch. XXIV)
5. Cf. Michel Vâlsan, « Om et Amen », « Le Triangle de l’Androgyne et le Monosyllabe sacré Om », É. T., n° 394 et 395, 1966 ; Denys Roman, « Nouvelles remarques sur le mot Amen », Renaissance traditionnelle, n° 37, 1979.
6. Nous ne pouvons mentionner ici tous ceux qui se sont laissés duper par cette supercherie pseudo-scientifique, et subtilement anti-maçonnique, signalons néanmoins que M. Pierre Mollier, rédacteur en chef de Renaissance traditionnelle, prétend, lui aussi, que la Franc-Maçonnerie est une institution du XVIIIe siècle.
juillet-août-sept. 2024