Numéro 17
Janvier, février, mars 2020
édition brochée, 218 illustrations et photographies, couleur, papier couché 120 g, format 19x25, 112 p.
44 €
Revue d'études des doctrines et des méthodes traditionnelles
Cahiers de l’Unité
1. Pour un lecteur non-arabisant, il faut savoir que les voyelles ne sont pas notées dans la plupart des textes en arabe sauf pour le Coran et les hadîths, et quelques mots difficiles, par exemple en poésie. Pour se faire une idée, si l’on faisait l’application au français de cette règle de l’écriture arabe, le mot « servitude » s’écrirait ainsi : srvtd.
Par ailleurs, l’absence de points diacritiques ne permet pas à quelqu’un qui ne connaît pas le texte par cœur de distinguer entre plusieurs consonnes : bâ’/tâ’/thâ’/nûn/yâ’ qui ont le même support d’écriture, et encore les trois lettres jîm/hâ’/khâ’ ; ou des couples de consonnes comme : dâl/dhâl ; râ’/zâ’ ; sîn/shîn ; çâd/dâd ; tâ/zâ’ emphatiques ; ‘ayn/ghayn ; fâ’/qâf.
2. Personne n’insiste sur la possibilité que Qur’ân vienne de q.r.’. signifiant « réunir », « rassembler », « mettre en tas », c’est pourtant sur cette étymologie qu’Ibn ‘Arabî insiste souvent.
3. Il s’agit de Ka‘b al-Ahbâr, Juif converti à l’Islam et source de nombreuses traditions appelées Isrâ’îliyyât.
4. On peut se faire une idée de cette dernière hypothèse à la lecture de l’article de Asma Hilali, Le Palimpseste de Sana‘â’ et la canonisation du Coran, nouveaux éléments, 2010 (consultable sur Internet).
5. ...
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juillet-août-sept. 2024