Numéro 17
Janvier, février, mars 2020
édition brochée, 218 illustrations et photographies, couleur, papier couché 120 g, format 19x25, 112 p.
44 €
Revue d'études des doctrines et des méthodes traditionnelles
Cahiers de l’Unité
NOTES
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1. Cf. Mahdî Brecq, « Nouveaux éclairages sur Ivan Aguéli », Cahiers de l’Unité, n° 8, oct.-déc. 2017, pp. 41-43, et pp. 50-52. À l’occasion de l’édition d’un autre texte de Guénon, nous reviendrons sur ces personnages, ainsi que sur les martinistes qui sont cités dans « La Pagaille Martiniste », comme J. Bricaud, V. Blanchard, A. Sacchi.
2. Guénon les avait rencontrés dans le milieu des organisations martinistes. Il était aussi en relations épistolaires avec eux, même lorsqu’il vivait à Paris ; installé au Caire, il écrivit à Dupré au moins en février 1937. Patrice Genty, qui fréquenta Dupré pendant des années, attesta que ce dernier avait « une importante correspondance d’Abdul-Hâdi, et également des lettres de vous adressées à lui ou à Abdul-Hâdi » (28 décembre 1939).
3. Elle était sous-titrée : « Rivista mensile di studi iniziatici », « Revue mensuelle d’études initiatiques ». En 1925, elle prit le nom d’Ignis, gardant le même sous-titre.
Puisque René Guénon mentionne le nom de Joanny Bricaud au début de son article, nous rapporterons une anecdote qui le concerne, ainsi qu’Atanòr ; elle provient de sa lettre à Reghini, du 13 juillet 1924 : « Maintenant, il faut que je vous rapporte ce que m’a raconté Chacornac : on lui a dit, à propos du dessin de la couverture d’“Atanòr”, qu’il y avait trois erreurs (mais il n’a pas pu me dire lesquelles) dans le symbole pythagoricien qui y figure, erreurs qui devaient d’ailleurs être probablement voulues ; et surtout on lui a fait remarquer que la main placée au-dessus de ce symbole est crochue, ce qui indique, paraît-il, toutes sortes d’intentions diaboliques ! Il ne m’a pas dit de qui il tenait tout cela, mais je n’ai eu aucune peine à deviner que cela ne pouvait venir que de Bricaud. Je pense donc que nous devons nous attendre à quelque attaque de ce côté, d’autant plus que ledit Bricaud m’en veut tout particulièrement depuis fort longtemps. »
4. 1878-1946. Il écrivit principalement sur la Maçonnerie, le Pythagorisme et Dante (cf., sur Internet, Per una biografia ufficiale). Plusieurs de ses livres et articles ont été traduits en français, et édités par Archè, Milano : Les Nombres sacrés dans la tradition pythagoricienne maçonnique (1981) ; Considérations sur le rituel de l’apprenti franc-maçon (1985) ; Ur & Krur (Introduction à la Magie) 1927-1928. Tous les écrits de Reghini (1986). D’autre part, et contrairement à Julius Evola, il traduisit fidèlement en italien plusieurs livres et articles de René Guénon..
5. Quelques articles de René Guénon parus dans Atanòr et Ignis ont été réédités dans Il risveglio della Tradizione occidentale, par M. Mariano Bizzarri, Éd. Atanòr, Rome, s. d. (l’introduction est datée de mars 2003). Celui qui nous intéresse n’y figure pas.
Il ne faut pas se méprendre au sujet de l’expression « Tradition occidentale » présente dans le titre de cet ouvrage. « Bien entendu, il n’y a jamais rien eu qui se soit appelé authentiquement “tradition orientale” ou “tradition occidentale”, de telles dénominations étant manifestement beaucoup trop vagues pour pouvoir s’appliquer à une forme traditionnelle définie, puisque, à moins qu’on ne remonte à la Tradition primordiale qui est ici hors de cause, pour des raisons trop faciles à comprendre, et qui d’ailleurs n’est ni orientale ni occidentale, il y a et il y eut toujours des formes traditionnelles diverses et multiples tant en Orient qu’en Occident » (Le Règne de la Quantité et les Signes des Temps, ch. XXXVI). Il faut toutefois distinguer la tradition occidentale qui existait au moyen âge, et qui « était alors, extérieurement, une tradition de forme spécifiquement religieuse, représentée par le Catholicisme » (La Crise du Monde moderne, ch. V), de « la prétendue “tradition occidentale” fabriquée par certains occultistes à l’aide des éléments les plus disparates, et surtout destinée à faire concurrence à une “tradition orientale” non moins imaginaire, celle des théosophistes » (Ibid., ch. II). D’autre part, nous rappellerons que René Guénon a mentionné à plusieurs reprises l’expression de « traditions occidentales », notamment dans : « Les fleurs symboliques », « La Tétraktys et le carré de quatre », « L’hiéroglyphe du Cancer », respectivement ch. IX, XIX et XIX des Symboles fondamentaux de la Science sacrée.
6. Nous aurions pu utiliser ceux de “confusion”, d’“agitation confuse”, d’“effervescence”, de “cohue”, de “désordre”, de “mêlée générale”, de “remue-ménage”, de “tohu-bohu”, de “brouillamini”, chacun de ces termes ou expressions présentant bien entendu certaines nuances. Celui que nous avons retenu est considéré comme étant familier en français, comme l’est celui de baraonda en italien.
7. 1884-1918 ; Dupré : 1882-1944 ; Sémélas : 1884-1924. Pour la date de naissance de Maria Routchine, plusieurs sites internet donnent : 1883, voire celle, plus précise, du 25 novembre 1883. En réalité, elle est née le 25 novembre 1884, comme l’attestent deux articles parus dans La Méditerranée Orientale (n° 23, du 15 février 1918, p. 9) et Éon (n° 3, du 1er janvier 1921, p. 3).La Méditerranée Orientale (n° 23, du 15 février 1918, p. 9) et Éon (n° 3, du 1er janvier 1921, p. 3).
[8. Il y a là une erreur : Alexis II régna à partir de 1180, et décéda en 1183. Le dernier empereur Comnène, Andronic Ier, fut sur le trône de 1183 à ...
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du numéro 10 des Cahiers de l'Unité
Joanny Bricaud
juillet-août-sept. 2024